Martha BOTO
Martha Boto est née en 1925 à Buenos Aires, en Argentine. Ayant manifesté très jeune des prédispositions pour le dessin et la peinture,
elle fait ses études aux Beaux-Arts de Buenos Aires. Elle obtient le diplôme en 1946, et devient officiellement professeur de dessin. Elle rentre l'année suivante à l'École Supérieure des Beaux-Arts
pour approfondir ses connaissances, d'où elle ressort, diplômée, en 1950.
L'année 1954 marquera sa transition vers une abstraction géométrique. Elle intégrera l'association Arte Nuevo en 1956, puis adhèrera l'année suivante au groupe des Artistes Non Figuratifs Argentins,
et participera à de nombreuses manifestations d'art concret. C'est à cette période qu'elle conçoit ses premiers mobiles, faits de Plexiglas. Martha Boto se fixe à Paris avec son compagnon Grègorio
Vardanega en 1959. Elle se lie alors à l'entourage de Denise René, dont la galerie assurera la promotion de son oeuvre, à la fois en France et hors de l'hexagone. En 1963, Martha Boto commence à
intégrer l'électricité à son travail, produisant dès lors ses premières oeuvres cinétiques. C'est dans la même année qu'elle se rapprochera du mouvement international Nouvelle Tendance, qui oeuvre
pour la reconnaissance du cinétisme. L'année suivante, Martha Boto a droit à sa première exposition personnelle, qui a lieu à la Maison des Beaux-Arts, à Paris. Elle commence à y montrer ses boîtes
lumino-cinétiques, qui deviendront célèbres.
En 1967, elle participe à l'exposition du Musée d'Art Moderne de la ville de Paris, «Lumière et Mouvement». Une grande rétrospective de son oeuvre est organisée en 1969 à la Galerie Denise René. Dans
les années 1970, Martha Boto reviendra doucement à la peinture, tout en voyant l'ensemble de son oeuvre montré à travers le monde.
Martha Boto décède à Paris en 2004.