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Nicolas SCHÖFFER

Né en Hongrie, Nicolas Schöffer étudie à l’École des Beaux-Arts de Budapest et obtient parallèlement un doctorat de Droit. Il émigre à Paris en 1936 et poursuit des études à l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts. Au-delà de son activité d’artiste pluridisciplinaire, il se consacre aussi à l’enseignement, à la création de plusieurs films ainsi qu’à la rédaction de nombreux ouvrages d’esthétique et de cybernétique (La ville cybernétique, 1969 ; La nouvelle charte de la ville, 1974). Membre de l’Institut de France, Officier de la Légion d’Honneur, Commandeur de l’Ordre National du Mérite et Officier des Arts et Lettres, Nicolas Schöffer a reçu les honneurs de l’Ordre du drapeau de Hongrie qui lui a consacré un musée et le prix Franck J. Malina-Leonardo (1986) à San Francisco.


Artiste et théoricien polyvalent, représentant majeur de l’art cinétique, précurseur de l’art électronique et numérique, Nicolas Schöffer développe dès les années 1950 ses idées prospectives d’abord en peinture puis en sculpture, dans une tendance néo-plasticienne proche de Mondrian. Il élargit rapidement ses investigations à toutes les dimensions de la ville et développe de 1948 à 1956 son concept de « spatiodynamisme » au travers de structures stables d’abord, puis cinétique. Cherchant à restituer à l’art sa fonction première dans la société en permettant à l’homme de modifier radicalement ses conditions d’existence par un enrichissement spirituel, Nicolas Schöffer attribue à la nouvelle plastique un rôle thérapeutique. Exploitant son concept de « plasticologie », il est convaincu de l’incidence de l’ambiance plastique sur l’image rétinienne et donc sur le comportement de l’homme voire de sa morphologie. Il collabore avec Claude Parent de 1952 à 1955 à une architecture spatiodynamique. Fondées sur les technologies les plus actuelles, ses œuvres spatiales intègrent peu à peu d’autres paramètres, tels que la lumière, la couleur ou le son. Après la construction en 1954 de la première Tour spatiodynamique, cybernétique et sonore, Nicolas Schöffer crée en 1956 la première sculpture cybernétique autonome CYSP présentée sur scène au Théâtre Sarah Bernhardt sur une musique de Pierre Henry. Suivront en 1961 la Tour Lumière spatiodynamique et cybernétique (52 m) et le Mur Lumière coloré et mouvant au Palais des Congrès à Liège, tous deux classés depuis 1998 au Patrimoine des Monuments Historiques, avant de s’orienter vers des projets musicaux.

 

La galerie Denise René l’expose régulièrement dans des groupes et foires d’art contemporain depuis 1957.

 

 

 

 

 

 

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